DOUALA – 30 JUILLET 2012 © Le Messager
Après le mémorandum adressé au président de la République et au Premier ministre par plus d’un millier de jeunes de cette localité, des organisations de défense des droits de l’Homme d’Afrique centrale écrivent à Paul Biya. La plainte déposée par les victimes du Lamido reste sans suite.
La correspondance rendue publique par le Réseau des défenseurs des droits de l’Homme en Afrique centrale (Redhac) est sans équivoque. Réunis à leur session ordinaire, le 28 juillet 2012, les membres du conseil d’administration de cette organisation qui regroupe les organisations de défense des droits de l’Homme des sept pays d’Afrique centrale «constate qu’un chef traditionnel fait régner la terreur parmi les populations.» Des actes posés sous le nez et la barbe des éléments de la police, de la gendarmerie, de l’Armée et des autorités administratives et politiques de cette région du Nord Cameroun. La correspondance adressée au président de la République et au Premier ministre, chef du gouvernement soutient que «ce chef traditionnel entretient sa garde personnelle, ses prisons privées, fait lever l’impôt pour l’entretien de son harem et de sa cour sous la barbe du préfet et du sous préfet qui sont eux-mêmes sous la botte de ce monarque des tropiques.» A titre d’illustration, l’interpellation du Redhac évoque le cas d’une dizaine de membres du collectif des jeunes de Toubouro . Réunis à la sous-préfecture de Touboro le 29 décembre 2011 pour remettre au sous-préfet de cette circonscription une lettre de dénonciation signée par plus de mille jeunes de la localité, une dizaine de jeunes ont été interpellés par les miliciens du Lamido de Rey Bouba armés de sabres et de bâtons. Les victimes racontent alors qu’ils seront transportés dans la cour du Lamido où ils seront torturés, ligotés et fessés publiquement puis enfermés dans l’une des cellules de la prison privée de ladite autorité traditionnelle, durant dix jours avant d’être libérés au gré d’Aboubakary Abdoulaye, le lamido de Rey Bouba.
Dans les faits, le mémorandum signé par les jeunes de la localité de Touboro rappelle aux autorités politiques et administratives les excès causés par l’absence de mise à exécution de l’arrêté portant homologation de la désignation du Lamido Aboubakary Abdoulaye. Si les signataires demandent que cet arrêté qui fait du lamido un chef de 1er degré, comme le prévoit la loi, ils soutiennent en chœur l’existence de «dissimulations et autres manœuvres dilatoires» de cette procédure. Joints au téléphone, de nombreux habitants et autres membres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) mettent en exergue la confiscation du parti au pouvoir par l’actuel lamido de Rey Bouba. Une confiscation qui, selon les mêmes sources est entretenue par les «Dogaris» (hommes liges) qui jouent un rôle d’ambassadeur «du royaume de Rey Bouba» dans les différentes circonscriptions du Mayo-Rey. «Il use de sa casquette de membre du Comité central ou du bureau politique du Rdpc pour procéder aux nominations de ses hommes à certains postes de responsabilité», dénonce une source ayant requis l’anonymat, en peur d’éventuelles représailles.
Plainte sans suite
Joint au téléphone, Albert (nom d’emprunt) rapporte que «la plupart des exactions commises par le lamido bénéficient de la complicité du sous préfet et du maire.» Plus explicite, le porte-parole du collectif des jeunes de Touboro précise que si le maire Moussa Séiba, son adjoint Douna Djoda et un notable du lamidat de Rey Bouba ont été entendus, «nous n’avons reçu aucune information sur la suite de cette affaire.» C’est que la plainte déposée à la Cour d’appel du Nord par le collectif a été renvoyée à la compagnie de gendarmerie par le procureur de la République. Depuis lors, plus rien.
Dans le sillage du mémorandum adressé au président de la République et au Premier ministre, notre source évoque le fait que, «chaque sac de maïs, d’arachide, de coton ou d’autres cultures vendus dans le département du Mayo-Rey est soumis à un impôt fixé à 500 Fcfa, pour le compte du lamido de Rey Bouba.» Des raisons pour les signataires de ce mémorandum de préciser à l’endroit du président de la République que : « votre volonté suffirait à mettre un terme à cette pratique esclavagiste qui a provoqué un exode rural forcé de nos parents vers les arrondissements de Ngong dans la Bénoué, la région de l’Adamaoua et vers le Tchad et la République centrafricaine, freinant ainsi la production agricole qui est la force de notre pays et de notre arrondissement. »
Joseph OLINGA
« Liberté retrouvée »
Le lamido de Rey Bouba que nous avons pu joindre au téléphone assure qu’une sérénité règne à Rey Bouba comme dans l’ensemble de l’arrondissement de Touboro. Il dit n’avoir pas connaissance de cette correspondance qui vise à ternir l’image du lamidat de Rey Bouba. “Franchement je vous confirme qu’il n’y a rien de tout cela à Rey Bouba. Depuis plus de trois ans il n’y a que trois individus qui accusent tout le monde ici. Il n’ y a pas que le lamido, même les médecins et les autorités administratives sont visés. C’est le signe d’une certaine liberté retrouvée. Et les gens en profitent malheureusement de cette manière”, a confié Sa Majesté Bouba Bakary.
Manipulation: La vérité des documents publiés par Mila Assouté
YAOUNDÉ – 23 Juillet 2012 © François Owona | La Nouvelle
Dans sa détermination à traîner des personnalités camerounaises dans la boue et au rang desquelles Jean Fouman Akame, Mila Assouté a fait publier des documents dans les médias nationaux internationaux. Seulement, en examinant lesdits documents, on découvre aisément Pierre Mila Assouté plutôt dans sa posture de faussaire récidiviste. Une enquête de François Owona.
Ordre de virement au bénéfice de Att/B
Selon des sources à la crédibilité avérée, l’authenticité de ce document n’est point discutable. D’ailleurs cette pièce démontre clairement que la présidence de la République à travers la banque dénommée Société Générale, Agence centrale 29 Bvd Haussmann 75009 Paris avait émis en date du 11 février 2005 à 12h38mn, un ordre de virement qui rémunère Advanced Technics Trust du Libanais Fouad Srouji pour sa contribution au succès du procès qui opposait l’Etat du Cameroun et Cameroon Airlines à la société Transnet/South African Airways (Saa). Ce paiement de l’ordre de 1 703 721 Usd viré à Bnp Paribas (Suisse) SA Genève, pour Paribas Private Bank Monaco dans le compte n°6268080 fait suite à la convention signée le 28 juin 2001 entre l’Etat du Cameroun représenté par Jean Fouman Akame, le président du Comité ad hoc créé par le président de la République et Att du Libanais Fouad Srouji. A titre de rappel, la société Att devait investiguer pour savoir si des pots de vin avaient été servis à des fonctionnaires camerounais et le cas échéant d’en fournir des preuves.
Note adressée au président de la République
Dans cette note que brandit aujourd’hui Mila Assouté à tout vent, son nom apparaît plutôt comme celui d’un consultant. Ce qui fait dire à des sources très bien informées, qu’il n’a jamais été soutenu que Mila Assouté était étranger à ce dossier. Le problème qui se pose c’est de savoir en quelle qualité? En produisant cette note au président de la République, Mila Assouté donne lui-même la réponse à cette question, en signant comme consultant et non comme Pdg de Att qu’il prétend être. La note adressée au chef de l’Etat indique du reste que du 3 au 8 juillet 1999, le comité ad-hoc présidé par Jean Fouman Akame s’était rendu en Afrique du Sud pour l’authentification d’une copie des conclusions déposées devant la Haute cour de justice de Johannesburg par Saa et dans lesquelles elle affirme avoir utilisé les services de Att pour corrompre les autorités gouvernementales camerounaises et les dirigeants de la Camair; engager des discussions avec les responsables et conseils de Att; rencontrer les responsables de Saa. Selon certaines indiscrétions glanées à bonnes sources, c’est lorsque Jean Fouman Akame, se rend compte que Mila Assouté, informé de la stratégie du comité pour un aboutissement heureux des démarches, qu’il allait marchander les informations chez les Sud-Africains dans l’intention de se faire payer doublement, que lui Mila Assouté est écarté du dossier. Sans cette duplicité, il aurait perçu au moins une commission de consultant.
Le faux relevé d’identité bancaire (Rib) brandi par Mila Assouté
Les experts bancaires sont formels. Il s’agit d’un document contrefait. Seules les indications du haut du document sont authentiques. Cf. la mention P1/1 qui a échappé à la vigilance du faussaire. Certains observateurs pointilleux se souviennent d’ailleurs que c’est ce relevé d’identité bancaire sorti tout droit des laboratoires du faux du président du Rdmc qui avait déjà été publié dans le journal Le Front dans son édition du 13 mars 2006. Nos observateurs indiquent par ailleurs que le relevé d’identité bancaire n’est jamais plus grand que celui produit par Mila Assouté. Pour être plus précis, ils soutiennent que c’est la mention portée au bas du document: «A remettre à tout organisme demandant vos références bancaires» qui boucle généralement ce type de document. Il s’agit donc d’un grossier montage. Autre détail et pas des moindres: le relevé bancaire produit par Pierre Mila Assouté porte la date du 11 mai 1999 au 13 juillet (comme date de validité). Or, dans la 2ème partie du document contrefait, on peut lire: «les contre-valeurs en euros ont été calculées sur la base de 1 euro= 6,599…». Quand on sait que, l’euro entre en vigueur au mois de janvier 2002 et non 1999 (où l’on parle encore du Franc français), on se rend à l’évidence que Pierre Mila Assouté est un contrefacteur de haut vol. Selon les habitués des opérations bancaires, le grand vide observé par ailleurs sur le bas du document confirme davantage ce faux. En décryptant toujours ce document, on relève qu’il parle d’un virement de 2 600 000 Ff. Quand bien même ce virement aurait été authentique, que représentent 2 600 000 Ff par rapport à l’envergure d’une personnalité comme Jean Fouman Akame? Selon certains commentateurs, cela relève tout simplement de la légèreté de l’argumentation de Mila Assouté. L’acte à sa gauche indique qu’il s’agit bien d’un relevé d’identité bancaire. Ce qu’il présente en réalité, c’est plutôt l’historique bancaire avec tous les ajouts qu’on peut y observer, sûrement mis à dessein.
Le faux mandat de Mila Assouté à Fouad Srouji
Signé le 9 juin 2001 à Yaoundé Mila Assouté donne mandat à Fouad Srouji pour signer la convention de versement des commissions par l’Etat du Cameroun dans la cause qui l’oppose à Transnet Limited au profit de Att. Ce qui saute aux yeux c’est qu’il s’agit d’une pièce fabriquée pour les besoins de la cause. Selon des observateurs pointilleux, le cachet de la présidence de la République apposée sur le document a été scanné dans l’intention de rendre ce faux mandat opposable aux autorités camerounaises. D’ailleurs selon toujours les mêmes observateurs, un mandat se notifie. Selon des sources crédibles, ce faux mandat n’a été brandi que lors des procédures judiciaires que Mila Assouté a engagées contre l’Etat en 2006. Ce faux mandat comme toutes les autres pièces produites dans le cadre de cette affaire a d’ailleurs été ignoré par la justice française.
Le faux mémorandum d’agrément de Mila Assouté
Prétendument signé entre Mila Assouté et les frères Fouad Srouji le 29 septembre 1997 à Paris, ce faux mémorandum lui donne mandat de devenir le patron Att/B. De prime à bord, il faut relever l’absence criarde de la mention consacrée «par devant nous Me…». Cette expédition ne mérite donc aucune attention par la grossièreté du montage. Elle n’a aucun sens. La preuve, le cachet de Me Tsanga est monté comme seul savent le faire les faussaires de la trempe de Mila Assouté. Si on devait donner un contenu à cette pièce, soutiennent des sources dignes de foi, Mila Assouté reconnaît par ce mémorandum d’agrément que la société Att appartient à Fouad Srouji et à ses frères. Par ailleurs, certains observateurs ne manquent pas de relever qu’il s’agit d’un acte sous seing privé passé à Paris, qui révèle curieusement le sceau d’un notaire camerounais.
Du rapport de mission agité par Mila Assouté
Du 2 au 17 novembre 1999, Hillmann Egbe Achuo et Christine Pauline Ngo Mandeng, membres du comité ad hoc de la gestion du différend Att/Saa, en mission en Afrique du Sud, ont pour objectifs d’assister premièrement à l’audience du 4 novembre 1999 devant la Haute cour de justice de Johannesburg; de confirmer et discuter des détails de la constitution du conseil sud-africain; d’obtenir la confirmation des engagements financiers de Att relatifs aux frais de procédure et de commencer les préparatifs du dossier judiciaire. Selon certains observateurs, ce qu’il faut dire d’emblée c’est que c’est un document authentique. Sauf en ce qu’il ne produit que les pages 1 et 4 après que Mila Assouté ait volontairement soustrait les pages 2 et 3 suffisamment compromettantes pour lui. Selon des sources crédibles, on découvre dans ces 2 pages expressément soustraites que les signataires du rapport de mission portent à la haute attention de leur hiérarchie, le double jeu de Mila Assouté. N’est-on pas en train de nager en plein usage de faux, car Mila Assoute est sûrement en train de dissimuler ce qui aurait pu constituer son joker dans les commissions ou plus exactement d’une prime à l’issue du travail accompli pour l’Etat du Cameroun? On comprend aisément pourquoi Mila Assouté ne fait pas la publicité de ces 2 pages.
Quand Mila Assoute a la mémoire courte
Dans sa tentative de manipulation de l’opinion publique, Mila Assouté produit une décision, où Fouad Srouji aurait déclaré, qu’il n’a rien perçu des autorités camerounaises. Il a la mémoire courte, car c’est le même Mila Assouté qui avait produit au journal Le Front N°070 du 13 mars 2006, la lettre à lui adressée par Fouad Srouji dans laquelle, il reconnaissait avoir perçu exactement le montant figurant sur les pièces bancaires qui ont consacré son paiement. Lire cette lettre de Mila Assoute à Fouad Srouji à la page 10 suivante…
Incendie de la poudrière du quartier général: Encore Mila Assouté dans la peau d’un Feyman
Le 18 février 2001, la soute à munitions (poudrière) de la Brigade du quartier général (Bqg) de Yaoundé se consumait dans un grand incendie. Au même moment où le président de la République met sur pied une commission d’enquête, Mila Assouté va créer la sienne en roulant les autorités camerounaises dans la farine. Evocation.
A la suite de l’explosion de la soute à munitions de la Brigade du quartier général à Yaoundé, Paul Biya qui veut voir clair dans cette affaire institue pas moins de 2 commissions d’enquête. La première est présidée par Amadou Ali qu’assiste le chef d’Etat major des armées le général Pierre Semengue. Insatisfait par les résultats de cette commission, le chef de l’Etat va dessaisir Amadou Ali du dossier au profit du secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie nationale, Rémy Ze Meka. Pendant que le chef de l’Etat qui a commis une seconde enquête est resté sur sa soif, le Mindef Amadou Ali reçoit un renseignement de la part d’un certain Chief Mila Assouté qui lui fait état d’un rapprochement entre l’incendie de la soute à munitions et des armes qu’auraient fournies le colonel Fomundam Bah à John Fru Ndi avec qui il aurait des liens et lesquelles armes seraient dissimulées dans le Nord-Ouest à la frontière camerouno-nigériane.
C’est ainsi qu’une nouvelle équipe d’intervention est rapidement constituée pour éventrer ce complot. Dans celle-ci on retrouve le lieutenant colonel François Belinga, le lieutenant colonel Elokobi Ndjock (l’actuel directeur de la coordination centrale de la gendarmerie nationale), le sergent chef Bouba Kato et l’adjudant chef Boukar Oumara (reporter vidéo). Ce dernier est chargé d’immortaliser les opérations de recherche. Cette équipe est renforcée par quelques hommes de l’Etat-major particulier du président de la République avec le lieutenant colonel Fit et le capitaine Anthony Lang. Soin est donné par la suite au chef de secrétariat particulier du Mindef, Matawa, pour l’achat du matériel nécessaire à l’exhumation de ces équipements de guerre dans les magasins Kristo à Yaoundé. Rendus sur place, en avril 2001, ils sont rejoints par Mila Assouté en provenance de France. Entre temps, il est accueilli en grandes pompes à l’aéroport de Nsimalen et logé comme un prince à l’hôtel «Grand moulin» à Elig Essono. Il entre donc en scène et fait louer chèrement ses véhicules de campagne tout terrain genre 4×4 et quelques téléphones satellitaires de marque Thuraya. Dans cette cargaison si chèrement acquise par le Mindef, il y a du matériel de creusage genre pelles bêches, pioches, dabas, gang de protection, boîte à pharmacie. En outre, le Chief Mila Assouté dans cette mission devait leur servir également de guide, mais aussi de marabout du dimanche. Il devait en effet les blinder mystiquement au préalable avant le passage à l’action.
C’est ainsi qu’ensemble, ils vont dévaster les hectares de plantations sans trouver l’ombre d’une simple balle encore moins d’une grenade. Le premier coup de notre Chief a foiré. Toutefois, le chef de l’expédition, le colonel de gendarmerie retraité Guillaume Pom retourne sur Yaoundé pour un ravitaillement financier. Coup de théâtre. Il rappelle toute l’équipe et fixe rendez-vous cette fois à Edéa où les dernières informations font état de la présence de l’objet de leurs recherches dans un cimetière de la ville. Que s’est il passé entre temps? Avisé de ce curieux changement, le chef d’Etat major particulier du président de la République, le colonel d’alors Blaise Benaé Mpecke (de regrettée mémoire) prend personnellement les commandes de l’opération. Chaussé de rangers flambants neufs, coiffé d’un casque lourd avec filet de camouflage, muni d’une arme d’assaut (pistolet mitraillette), d’un pistolet automatique, d’une baïonnette, d’une boussole de fabrication américaine, de jumelles de longue portée, vêtu d’une tenue camouflée, et protégé par un gilet pare-balles à protubérance aérienne au niveau des oreilles, poitrine bombée et le torse corsé de médailles et distinctions honorifiques, il s’engouffre dans cette feymania orchestrée à bord de son véhicule de commandement tout terrain. «Rambo» arrive ainsi tout paré à Edéa.
Son équipe et lui donnent nuitamment l’assaut à une tombe luxueusement construite en marbre, la profanent et la laissent béante, sans rien y trouver. Malgré toute la détermination dont vont ainsi faire preuve nos braves militaires, cette mobilisation acharnée contre les moulins à vent de Mila Assouté ne donnera finalement aucun résultat satisfaisant. Voilà Pierre Mila Assouté dans ses œuvres. On aurait dit un véritable conte de fées.
See online: Au nom du Rdpc…: Le Lamido de Rey Bouba pratique l’esclavage